Le coaching consiste à accompagner une personne dans une démarche pour atteindre un « objectif » (ou à minima s’en rapprocher). Cette démarche est volontairement ciblée sur les actions concrètes, orientées vers le futur, et abordées de façon positive [*]. Son origine sémantique provient du coche (ou cocher) (qui conduit le convoi pour guider à la bonne destination les personnes selon leur souhait de lieu d’arrivée), que l’on pourrait transposer simplement comme un « accompagnement personnalisé ».
L’intention de la démarche de coaching est de permettre à chaque personne de développer la plus grande autonomie possible et le plus rapidement possible, en prenant en considération le contexte de vie de la personne et ses contraintes. En d’autres termes, l’intention est de pouvoir se passer de son coach le plus rapidement possible, ce qui est un paradoxe que j’assume volontairement [**].
Le coaching se distingue de la démarche de « conseil » car il vise l’élaboration de solutions personnalisées et centrées sur la personne et non le simple transfert d’outils et/ou de techniques. Il cherche à favoriser chez la personne une meilleure expression de ses qualités, de ses ressources et/ou de ses compétences, en libérant ainsi tout le potentiel disponible chez chaque individu et lui permettant de l’exprimer.
Cette démarche est centrée sur la thématique (voire « problématique ») exprimée par la personne, la recherche de solutions possibles, les décisions à prendre pour répondre à la question initiale, puis la mise en œuvre d’actions concrètes (planification puis exécution) et enfin le retour sur l’expérience et les conclusions qui s’imposent grâce au vécu. La mise en œuvre est donc celle des compétences, qualités, aptitudes de la personne, comme expression tangible de son potentiel. Tout résultat est donc le seul bénéfice de la personne, en réponse à sa thématique première.
Mon approche est centrée sur l’exploration des freins, des doutes, des peurs, des croyances (et notamment quand elles sont limitantes). Elle est complétée par la prise de conscience de ses besoins propres (comment y répondre si nous n’en sommes pas conscients ?) et d’adéquation à nos valeurs personnelles.
Cette démarche est souvent l’opportunité d’investigation au sujet de la confiance en soi et de la légitimité (souvent lises à mal par nos épisodes de vie). Sur le fond de l’accompagnement se révèle souvent la possibilité d’explorer le sens profond que nous souhaiter à notre vie, à nos actions, à nos engagements.
[*] en ceci, le coaching se démarque profondément de la thérapie, qui vise souvent à comprendre le « pourquoi », dans notre passé, et en se confrontant souvent à des douleurs ou des souffrances (dont certaines causées par des traumatismes … se référer à l’onglet « thérapie »)
[**] paradoxe car il pourrait aller à l’encontre d’une logique financière ou économique